La mise en œuvre du fauchage raisonné défini par la Direction du Patrimoine Routier, Paysager et des Mobilités, a permis de mettre fin aux excès du fauchage systématique et trop précoce qui pénalisait le développement des espèces (fleurs, insectes) et qui conduit à appauvrir les paysages.
Concilier sécurité et environnement
Pourquoi parle-t-on de fauchage raisonné ? Parce que chaque intervention doit être réfléchie. Ce fauchage utile doit concilier les impératifs de sécurité – la visibilité des automobilistes et le cheminement des piétons – ainsi que le cycle de croissance des plantes.
Cela se traduit concrètement par une hauteur de coupe autour de 10 cm, et surtout par un choix majeur : retarder au maximum la première intervention au printemps.
En effet, l’herbe repousse moins vite si l’on attend le stade du développement de l’épi. Un fauchage moins fréquent engendre une régulation naturelle : limitation de la production des graminées au profit des plantes à fleurs qui se développent plus lentement